Et si 4000 citoyennes et citoyens imaginaient et écrivaient, ensemble 1000 nouveaux récits pour lutter contre le changement climatique ?
Introduction
- Et si nous imaginions et écrivions 1000 nouveaux récits pour lutter contre le changement climatique ?
- Et si ces nouveaux récits permettaient de se projeter dans des futurs désirables pour inspirer jusqu’à 100 000 personnes à travers l’Europe?
- Et si ces récits étaient écrits par de citoyennes et citoyens de divers pays de façon collaborative ?
- Et si ces textes étaient traduits en plusieurs langues puis publiés dans différents médias pour impacter le plus grand nombre ?
- Et si cette pluralité et diversité de textes permettait de dessiner un imaginaire collectif qui contribueraient à transformer nos consciences ?
Notre idée
Face aux bouleversements climatiques, environnementaux, sociaux et démocratiques actuels, il est de plus en plus courant d’entendre que de nouveaux récits collectifs doivent émerger pour remplacer les récits dominants. Nombre d’initiatives, appels à projets et intellectuels (comme Yuval Noah Harari, Cyril Dion, Nancy Huston par exemple) invitent à créer de « nouveaux imaginaires », le plus souvent désirables.
Notre idée consiste à créer 1000 micro-récits imaginant des futurs dans lesquels les enjeux climatiques, et plus largement environnementaux, ont trouvé leurs solutions. Ces textes seront écrits par 4000 participants lors d’ateliers (en ligne). Ils seront imaginés et écrits à plusieurs mains. Ces micro-récits seront par la suite traduits dans diverses langues et publiées sur un site internet ainsi que dans différents médias de façon régulière, permettant de toucher ainsi plus de 100000 personnes.
Pourquoi utiliser la fiction ?
Le récit fictionnel a le net avantage de ne pas entrer directement dans le vif d’un sujet parfois complexe ou polémique. Il permet un pas de côté. Le détour par la fiction a la capacité de rendre saisissable une situation habituellement inaccessible à la raison. Les histoires sont efficaces précisément parce qu’elles ne s’adressent pas à une partie de la raison, mais qu’elles connectent des émotions et des visions du monde, des faits et des sentiments. Ainsi, sur un sujet extrêmement complexe, le changement climatique par exemple, la fiction permet d’en saisir les enjeux et leur dimension systémique dans un processus simple et accessible. Tout aussi important, le récit fictionnel permet de préparer les consciences à un changement. En dessinant les contours de plusieurs futurs possibles, le plus souvent éloignés de la situation actuelle, nous nous entraînons à nous projeter dans ce futur et ainsi influencer nos actions et notre réalité.
L’idée dans le détail et en chiffres
- Recruter 250 animateurs d’ateliers collaboratifs à travers l’Europe
- Les former à la méthode d’animation (qui existe déjà)
- Créer 100 ateliers en ligne réunissant 30 participants à chaque fois. Les participants sont ensuite divisés en sous groupes de 4 personnes qui créent un récit. Chaque groupe est animé par un animateur.
- Cela permettra de produire 1000 textes écrits par 4000 personnes.
- Chaque texte prendra la forme d’une mini fiction, mettant en scène des personnages, des lieux, des intrigues qui prendront pour contexte ces thématiques. (exemples: https://futursproches.com/micro-recits-et-blog/)
- Chaque fiction sera ensuite traduite dans 5 langues européennes: l’anglais, l’espagnol, le français, l’italien et l’allemand.
- Ces textes pourront être adaptés en dessins, bande dessinés pour multiplier les formats (exemple attaché)
=> Si chaque texte est lu par 100 personnes au minimum, alors 100 000 personnes seront touchées voire inspirées à agir pour lutter contre le changement climatique.
Les thèmes des ateliers pourront porter sur des sujets comme « Et si nous imaginions un monde avec une vraie justice climatique? » « Et si nous imaginions une déclaration des droits de la planète ? » « Et si nous imaginions un monde avec un compte carbone individuel ? » « Et si nous imaginions un monde dans lequel une résistance climatique a permis de réduire notre empreinte carbone ? » « Et si nous imaginions une économie respectant les limites planétaires ? » (liste non exhaustive).
Pourquoi ça peut marcher ?
Parce que ça marche déjà à petite échelle.
Nous sommes déjà un collectif d’une cinquantaine d’animateurs à travers la Suisse, la France et quelques autres pays européens. Nous utilisons le récit fictionnel collaboratif comme outil d’exploration du futur. Dans ce cadre, nous animons des ateliers de co-écriture de récits d’anticipation sur des thématiques d’adaptation et de résilience écologique ainsi que de transition sociale et démocratique. Nous avons déjà animé 35 ateliers, qui ont réuni plus de 500 participants et produits 130 récits.